Les bienfaits d’un espace vert en zone urbaine

L’impact des espaces verts sur l’amélioration de la concentration, de la mémoire et de la créativité.

 

De récentes études suggèrent que ces espaces verts influencent directement nos capacités cognitives. Le simple fait de passer du temps dans un espace vert, ou même de regarder la nature à travers une fenêtre peut améliorer la concentration. Une recherche a révélé que les participants déconnectés de la technologie et immergés dans la nature pendant plusieurs jours ont montré une augmentation de 50 % de la performance dans des tâches nécessitant de la créativité et de la résolution de problèmes.

La restauration de l’attention : La vie urbaine nécessite une forme d’attention (attention dirigée) qui peut être épuisante. Alors que le monde continue de s’urbaniser à un rythme rapide, il devient de plus en plus impératif d’intégrer des espaces verts dans nos villes.

Thérapies horticoles : L’utilisation de jardins et de plantes comme outils thérapeutiques

 

La thérapie horticole, est une méthode de traitement qui intègre le jardinage et d’autres activités liées aux plantes pour améliorer le bien-être mental, émotionnel et physique des individus. Cette approche a gagné en popularité ces dernières années, car de nombreuses études ont montré les bienfaits du contact avec la nature sur l’esprit humain.

Le concept de guérison par la nature remonte à l’Antiquité. Au Moyen Âge, les monastères étaient souvent entourés de jardins utilisés à des fins médicinales et thérapeutiques. Réduction du stress, amélioration de l’humeur, stimulation cognitive.

L’effet apaisant de la couleur verte sur l’esprit humain

 

La couleur verte, omniprésente dans la nature, a depuis longtemps été associée à la sérénité, à la guérison et à l’équilibre. Il est possible que notre affinité pour le vert soit enracinée dans notre évolution.

Les paysages verdoyants ont souvent signifié des ressources abondantes, de l’eau et de la nourriture pour nos ancêtres. La couleur verte a été utilisée comme outil de guérison dans diverses cultures et traditions. La couleur verte a un effet indéniablement apaisant sur l’esprit humain.

Espaces verts pour purifier l’air et prévenir des maladies respiratoires

La pollution atmosphérique est l’un des principaux enjeux environnementaux et de santé publique dans le monde. Selon l’OMS, environ 7 millions de personnes meurent chaque année à cause de l’exposition à la pollution de l’air, notamment par des maladies respiratoires. Les espaces verts, comme les parcs, les forêts et les jardins agissent comme des « poumons » pour nos villages et villes, capturant les polluants atmosphériques et émettant de l’oxygène grâce à la photosynthèse, les arbres urbains peuvent absorber jusqu’à 20 % des émissions nationales d’oxydes d’azote, un polluant atmosphérique courant. Ils offrent également des endroits pour l’exercice physique, ce qui peut renforcer le système respiratoire.

Ces espaces offrent des avantages environnementaux, mais aussi des avantages sociaux et de santé qui sont vitaux pour nos communautés.

L’éducation environnementale à travers les espaces verts : Former les nouvelles générations à la conservation

 

En France, les espaces verts deviennent de véritables épicentres d’éducation environnementale, offrant aux citoyens, et en particulier aux enfants, une opportunité inestimable de se connecter à la nature et de comprendre l’importance de sa préservation.

Dès le plus jeune âge, la nature joue un rôle crucial dans le développement cognitif, émotionnel et social des enfants.

Éviter les îlots de chaleur urbains

La formation d’îlots de chaleur urbains (ICU), un phénomène amplifié par le changement climatique global.

Un îlot de chaleur urbain se réfère à une zone urbaine qui enregistre des températures plus élevées que ses environs ruraux ou moins densément construits, cela entraine une forte consommation énergétique, la formation d’ozone troposphérique (nuisible pour la santé), perturbation des cycles locaux de l’au

Plusieurs facteurs contribuent à la formation des ICU : Les surfaces construites, telles que les bâtiments et les routes, absorbent plus de chaleur que la végétation naturelle. Les matériaux sombres, fréquemment utilisés dans les zones urbaines, absorbent et retiennent beaucoup de chaleur. Le manque de végétation dans les zones urbaines, ce qui réduit la capacité de la ville à évacuer la chaleur par évapotranspiration. Les véhicules, les bâtiments chauffés ou climatisés et les industries génèrent de la chaleur, contribuant à l’élévation de la température urbaine.

Plusieurs stratégies peuvent être adoptées pour réduire les ICU : Création de toits verts et murs végétalisés, plantation d’arbres, utilisation de matériaux de construction innovants, aménagement d’espaces verts.